Acceptabilité sociale / Appropriation des espaces des infrastructures linéaires

 Date : 17 mars 2021 – Montréal : 10 h 30 à 12 h 00 / Paris : 15 h 30 à 17 h00 

 

Conférenciers invités :

  • pour le Canada/KHEOPS : Sofiane Baba, professeur de management stratégique à l’école de gestion, Université de Sherbrooke;
  • Pour la France/ITTECOP : Denis Delbaere, professeur à l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille et chercheur au LACTH

 

Ce webinaire est réalisé dans le cadre de la série de séminaire organisée conjointement par ITTECOP et KHEOPS Infrastructures et territoires : regards croisés France-Québec des acteurs de la recherche

L’acceptabilité sociale des projets d’infrastructure constitue un thème clé aujourd’hui au Québec et une préoccupation majeure pour les acteurs du milieu. Il semble que ça soit moins le cas en France. À tout le moins, le débat prend une forme différente de l’autre côté de l’Atlantique. Qu’est-ce qui explique cet écart ? Pour les universitaires du Québec, les enjeux d’acceptabilité sociale sont surtout abordés via les questions d’engagement des communautés locales, de gestion des parties prenantes, de démocratie participative, de développement durable ou encore d’enjeux attachés aux revendications des Premières Nations. Comment cette dimension est-elle appréhendée dans l’Hexagone, tant sur le plan de la recherche que sur celui de la pratique ?

Dans le contexte du Vieux Monde, toute infrastructure, ancienne ou en projet, rencontre un tissu dense de territorialités souvent structurées par des conflits sociaux latents, et que ces objets peuvent facilement tendre, jusqu’à devenir parfois ce qui attise et unifie les contestations sociales (voir le cas emblématique de l’aéroport de Notre-Dame des Landes). Dans ces conditions, l’implication des populations dans l’élaboration des projets (d’aménagement comme de gestion) ne peut se réduire à une information ou à des dispositifs concertatifs institutionnalisés, souvent associés à cette notion d’acceptation sociale. Nous lui préférerons donc celle d’appropriation qui suppose une participation active des citoyen-nes, dont les pratiques spatiales doivent être considérées comme le cadre valable de l’interaction recherchée.

Ce webinaire a été l’occasion de croiser les regards de la recherche et des pratiques autour de la conception et la gestion d’infrastructures ancrées dans leur territoire.

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