PROGRAMMATION DE RECHERCHE

PROGRAMMATION De RECHERCHE

Le programme de recherche de KHEOPS vise à développer des connaissances sur les grands projets d’infrastructure dans une perspective multidisciplinaire. Il s’articule autour de deux grands axes.

Définition des grands projets d’infrastructure

Les grands projets d’infrastructure (GPI) sont des ouvrages dont le développement et la construction s’échelonnent sur plusieurs années et nécessitent des investissements complexes à grande échelle. Les GPI impliquent une multitude de parties prenantes (internes et externes, publiques et privées), sont transformateurs et se distinguent par l’importance de leurs impacts sur les plans économique, environnemental et social. Par leur envergure, ils requièrent une gouvernance et des pratiques de gestion adaptées, et s’inscrivent généralement dans un cadre législatif et réglementaire propre à ce type de projets.

KHEOPS rassemble une communauté de chercheurs universitaires aux intérêts diversifiés et issus de disciplines variées des sciences humaines et sociales et des sciences naturelles et technologiques.

La recherche effectuée à KHEOPS adopte donc une perspective multidisciplinaire et s’attache à trois secteurs spécifiques :

  • Énergie et ressources naturelles
  • Transport
  • Environnement bâti

AXE SOCIÉTÉ

REPENSER LA VALORISATION DES GRANDS PROJETS D’INFRASTRUCTURE

Responsables :

> Sofiane Baba (Université de Sherbrooke)
> Marie-Andrée Caron (École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal)

AXE GOUVERNANCE

CONCEVOIR UNE GOUVERNANCE DURABLE

 

Responsables :

> Maude Brunet (HEC Montréal)
> Nathalie Drouin (KHEOPS, École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal) (par intérim) 

Les travaux de cet axe portent sur la valorisation sociétale des grands projets d’infrastructure (GPI) : quelles sont les conditions nécessaires pour prendre en compte la valorisation sociétale dans la prise de décision, ceci tout au long du cycle de vie des GPI, y compris pendant leur démantèlement?

Dans le contexte actuel, les GPI sont souvent critiqués par diverses parties prenantes en raison de leur incapacité à démontrer à la société qu’ils sont utiles et souhaitables, qu’ils sont un vecteur de développement inclusif et équitable ou encore qu’ils sont en harmonie avec les écosystèmes naturels. Pourtant les GPI sont des biens communs, favorisant par exemple l’accès à la santé, à l’éducation, à l’énergie et à l’eau potable. Les GPI sont donc un moyen de fournir des services essentiels. C’est pourquoi il convient d’assurer dès leur conception un équilibre entre les contraintes de réalisation auxquelles ils sont soumis et les besoins de la société.

Pour ce faire, une nouvelle manière de penser la valorisation des GPI est nécessaire. Jusqu’ici, ce sont essentiellement des indicateurs financiers qui donnaient de la valeur à un GPI. Dorénavant, la pertinence du projet doit entrer en jeu. Il ne suffit plus de penser à « bien faire le projet ». Les préoccupations sociétales grandissantes font en sorte qu’il faut aussi s’assurer de « faire le bon projet ». La valorisation des GPI se doit donc de reposer sur d’autres indicateurs.

 

Objectifs de l’axe de recherche

L’objectif essentiel de cet axe est de repenser la valorisation des GPI à la lumière de la qualité de leur relation avec la société.

De manière plus spécifique, cet axe  de recherche repose sur trois sous-objectifs complémentaires :

  • Comprendre les intérêts, les besoins et les motivations des diverses parties prenantes qui composent la société en lien avec les projets d’infrastructure ;
  • Articuler la manière dont les projets d’infrastructure peuvent s’inscrire dans la société d’un point de vue de développement durable en tenant compte des spécificités spatio-temporelles;
  • Développer une fine compréhension des processus faisant en sorte qu’un projet soit perçu comme un bien commun qui génère de la valeur dans une conception plurielle des bénéfices, aussi bien financiers que non financiers.

 

Les activités de recherche structurées autour de trois volets

Les activités de recherche de cet axe se structurent autour de trois volets interreliés qui portent sur :

  • Les antécédents de la relation société et GPI ;
  • Les dynamiques et processus d’interaction entre la société et les GPI ;
  • Les résultats escomptés et atteints (outcomes).

 

Volet 1 :  Les antécédents de la relation société et GPI.

Ce volet s’intéresse à la fois à la société, comprise comme une pluralité de parties prenantes, et les promoteurs des GPI. En ce qui concerne la société, ce volet vise à comprendre, par exemple, qui sont ces parties prenantes, leurs intérêts, leurs formes d’engagement et de mobilisation, ou encore la façon dont des expériences antérieures influencent leur jugement social d’un projet d’infrastructure. Du point de vue des promoteurs de projets d’infrastructure, ce premier volet focalise davantage sur les ressources, compétences et savoir-faire au niveau organisationnel qui facilitent une relation constructive et durable entre la société et le projet d’infrastructure promu.

 

Volet 2 : Les dynamiques et processus d’interaction entre la société et les GPI.

Ce deuxième volet porte sur l’interaction entre la société et les GPI et s’intéresse notamment aux processus d’implication des parties prenantes aux mécanismes de gouvernance, aux stratégies et formes de mobilisation des parties prenantes, aux stratégies de mobilisations et de résistance des parties prenantes en faveur ou en défaveur d’un projet d’infrastructure, ou encore aux processus permettant à diverses parties prenantes de cultiver une compréhension de ce que pourrait ou devrait être un projet d’infrastructure. En ajoutant une dimension autochtone à ce volet, celui-ci pourrait s’intéresser à la manière dont les savoirs traditionnels autochtones peuvent être intégrés à la conception des GPI afin de les rendre plus viables en termes économique, social et environnemental.

 

Volet 3 : Les résultats escomptés et atteints (outcomes).

Finalement, le troisième volet porte sur les résultats et retombées des projets d’infrastructure et des processus d’interaction entre la société et les GPI. Parmi les intérêts de recherche au cœur de ce volet, notons les différentes formes d’impacts sociaux, environnementaux et économiques que les projets d’infrastructure peuvent générer, la capacité des projets à créer de la valeur durable pour diverses parties prenantes, la conceptualisation des retombées sociales, économiques et environnementales des projets tout au long du cycle de vie.

Les travaux de cet axe portent sur la gouvernance des grands projets d’infrastructure (GPI) dans une perspective de durabilité : comment la gouvernance des GPI peut-elle intégrer des valeurs sociales et plus largement les principes de développement durable?

En matière de gouvernance, plusieurs obstacles empêchent le développement d’infrastructures durables, comme par exemple une vision politique à court terme due aux cycles électoraux, ou encore l’absence de lois, de normes et de codes appropriés. De plus, les gouvernements devant gérer des priorités concurrentes, la priorisation des projets peut faire passer la croissance économique rapide avant la protection de l’environnement et la protection sociale. La difficile conciliation du développement économique, environnemental et social dans un juste équilibre se trouve renforcée par le cloisonnement existant au sein des gouvernements, ainsi qu’entre les responsables des différentes étapes de l’élaboration des GPI. Favoriser la collaboration entre les entités et différentes parties prenantes sans stimuler la corruption n’est pas chose aisée, alors que les sommes d’argent en jeu dans l’élaboration des GPI sont si importantes.

Objectifs de l’axe de recherche

L’objectif principal de cet axe de recherche s’attache à considérer la conception d’une gouvernance durable des GPI.

De manière plus spécifique, cet axe de recherche repose sur deux sous-objectifs :
  • Proposer une compréhension multidisciplinaire de la gouvernance des GPI ;
  • Concevoir, développer et favoriser l’appropriation de modèles, processus, cadres formels et informels et autres pratiques pour soutenir la mise en oeuvre d’une gouvernance renouvelée des GPI.

 

Les activités de recherche structurées autour de deux volets

Les activités de recherche de cet axe se structurent autour de deux volets interreliés qui portent sur :

  • L’étude de la gouvernance des GPI dans une perspective multidisciplinaire ;
  • L’opérationnalisation d’une gouvernance des GPI durable et innovante.

Volet 1 : L’étude de la gouvernance des GPI dans une perspective multidisciplinaire

Ce premier volet s’intéresse à l’étude multidisciplinaire de la gouvernance des GPI concourant au principe de revalorisation proposé dans l’axe 1 de la programmation. Il permet de croiser différents regards disciplinaires et théoriques, afin de réfléchir à la gouvernance des GPI sous différents angles. Les travaux réalisés dans le cadre de ce volet permettront de considérer la gouvernance des GPI autant sous l’angle projet (gestion de projets, programmes, portefeuilles, gestion organisationnelle de projet), que sous celui de l’action publique (articulation de politiques, liens entre états, territoires, guerres de pouvoir) par exemple. Ces travaux permettront de mieux comprendre l’articulation des liens et des dynamiques à l’œuvre entre les acteurs du domaine à l’échelle du territoire, ou entre les différents paliers gouvernementaux. Ils permettront d’étudier le potentiel d’innovation en matière de processus décisionnels ou de gestion des partenariats et des relations entre les différentes parties prenantes. Ce volet s’attache également à ouvrir plus largement le champ d’étude de la gouvernance des GPI à différentes perspectives ou disciplines des sciences humaines et sociales, que ce soit par exemple en histoire, en droit, en géographie, en anthropologie, en santé publique ou en philosophie.  Ce faisant, il vise à produire des connaissances nouvelles dans le champ de la gouvernance des GPI, dans une perspective d’innovation durable.

 

Volet 2 : L’opérationnalisation d’une gouvernance des GPI durable et innovante

Ce second volet s’attache à la mise en oeuvre ou l’opérationnalisation d’une gouvernance renouvelée des GPI. Par le biais de méthodes de recherche participative, telles que la recherche-action ou la recherche partenariale, ce volet permet la conception, le développement de nouveaux modèles d’intégration, d’outils, de pratiques et de structures de gouvernance des GPI. Il facilite également l’appropriation de ces nouvelles modalités par les parties prenantes et acteurs clés du milieu. Les travaux menés dans ce volet portent notamment sur la  conception de modèles et cadres de référence qui visent à une gouvernance plus relationnelle ou participative des GPI. Ils permettent de réfléchir à la conception de modèles d’engagement citoyen et à leur intégration dans les processus décisionnels. Ce volet s’intéresse aussi aux manières dont les dirigeants procèdent et opérationnalisent la gouvernance des GPI et aux choix qu’ils effectuent tenant compte des valeurs institutionnelles, des structures et des processus organisationnels, des cadres formels et des outils de gestion. Les travaux menés proposeront des cadres d’analyse pour une gouvernance en réseau plus saine et durable. Ils se pencheront sur la question des attestations de conformité pour une gouvernance plus environnementale et sociale. Au final, les différents types d’approches utilisés dans ce volet permettront de mieux arrimer la gouvernance, les GPI et l’innovation requise pour mettre en oeuvre une gouvernance plus durable.

Le programme de recherche de KHEOPS vise à développer des connaissances sur les grands projets d’infrastructure dans une perspective multidisciplinaire. Il s’articule autour de deux grands axes.

Définition des grands projets d’infrastructure

Les grands projets d’infrastructure (GPI) sont des ouvrages dont le développement et la construction s’échelonnent sur plusieurs années et nécessitent des investissements complexes à grande échelle. Les GPI impliquent une multitude de parties prenantes (internes et externes, publiques et privées), sont transformateurs et se distinguent par l’importance de leurs impacts sur les plans économique, environnemental et social. Par leur envergure, ils requièrent une gouvernance et des pratiques de gestion adaptées, et s’inscrivent généralement dans un cadre législatif et réglementaire propre à ce type de projets.

KHEOPS rassemble une communauté de chercheurs universitaires aux intérêts diversifiés et issus de disciplines variées des sciences humaines et sociales et des sciences naturelles et technologiques.

La recherche effectuée à KHEOPS adopte donc une perspective multidisciplinaire et s’attache à trois secteurs spécifiques :

> Énergie et ressources naturelles

> Transport

> Environnement bâti

Le programme de recherche de KHEOPS s’articule autour de deux grands axes :

AXE GRANDS PROJETS D’INFRASTRUCTURE ET SOCIÉTÉ

REPENSER LA VALORISATION DES GRANDS PROJETS D’INFRASTRUCTURE

 

Responsables :

> Sofiane Baba (Université de Sherbrooke)
> Marie-Andrée Caron (École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal)

Les travaux de cet axe portent sur la valorisation sociétale des grands projets d’infrastructure (GPI) : quelles sont les conditions nécessaires pour prendre en compte la valorisation sociétale dans la prise de décision, ceci tout au long du cycle de vie des GPI, y compris pendant leur démantèlement?

Dans le contexte actuel, les GPI sont souvent critiqués par diverses parties prenantes en raison de leur incapacité à démontrer à la société qu’ils sont utiles et souhaitables, qu’ils sont un vecteur de développement inclusif et équitable ou encore qu’ils sont en harmonie avec les écosystèmes naturels. Pourtant les GPI sont des biens communs, favorisant par exemple l’accès à la santé, à l’éducation, à l’énergie et à l’eau potable. Les GPI sont donc un moyen de fournir des services essentiels. C’est pourquoi il convient d’assurer dès leur conception un équilibre entre les contraintes de réalisation auxquelles ils sont soumis et les besoins de la société.

Pour ce faire, une nouvelle manière de penser la valorisation des GPI est nécessaire. Jusqu’ici, ce sont essentiellement des indicateurs financiers qui donnaient de la valeur à un GPI. Dorénavant, la pertinence du projet doit entrer en jeu. Il ne suffit plus de penser à « bien faire le projet ». Les préoccupations sociétales grandissantes font en sorte qu’il faut aussi s’assurer de « faire le bon projet ». La valorisation des GPI se doit donc de reposer sur d’autres indicateurs.

 

Objectifs de l’axe de recherche

L’objectif essentiel de cet axe est de repenser la valorisation des GPI à la lumière de la qualité de leur relation avec la société.

De manière plus spécifique, cet axe  de recherche repose sur trois sous-objectifs complémentaires :

  • Comprendre les intérêts, les besoins et les motivations des diverses parties prenantes qui composent la société en lien avec les projets d’infrastructure ;
  • Articuler la manière dont les projets d’infrastructure peuvent s’inscrire dans la société d’un point de vue de développement durable en tenant compte des spécificités spatio-temporelles;
  • Développer une fine compréhension des processus faisant en sorte qu’un projet soit perçu comme un bien commun qui génère de la valeur dans une conception plurielle des bénéfices, aussi bien financiers que non financiers.

 

Les activités de recherche structurées autour de trois volets

Les activités de recherche de cet axe se structurent autour de trois volets interreliés qui portent sur :

  • Les antécédents de la relation société et GPI ;
  • Les dynamiques et processus d’interaction entre la société et les GPI ;
  • Les résultats escomptés et atteints (outcomes).

 

Volet 1 :  Les antécédents de la relation société et GPI.

Ce volet s’intéresse à la fois à la société, comprise comme une pluralité de parties prenantes, et les promoteurs des GPI. En ce qui concerne la société, ce volet vise à comprendre, par exemple, qui sont ces parties prenantes, leurs intérêts, leurs formes d’engagement et de mobilisation, ou encore la façon dont des expériences antérieures influencent leur jugement social d’un projet d’infrastructure. Du point de vue des promoteurs de projets d’infrastructure, ce premier volet focalise davantage sur les ressources, compétences et savoir-faire au niveau organisationnel qui facilitent une relation constructive et durable entre la société et le projet d’infrastructure promu.

 

Volet 2 : Les dynamiques et processus d’interaction entre la société et les GPI.

Ce deuxième volet porte sur l’interaction entre la société et les GPI et s’intéresse notamment aux processus d’implication des parties prenantes aux mécanismes de gouvernance, aux stratégies et formes de mobilisation des parties prenantes, aux stratégies de mobilisations et de résistance des parties prenantes en faveur ou en défaveur d’un projet d’infrastructure, ou encore aux processus permettant à diverses parties prenantes de cultiver une compréhension de ce que pourrait ou devrait être un projet d’infrastructure. En ajoutant une dimension autochtone à ce volet, celui-ci pourrait s’intéresser à la manière dont les savoirs traditionnels autochtones peuvent être intégrés à la conception des GPI afin de les rendre plus viables en termes économique, social et environnemental.

 

Volet 3 : Les résultats escomptés et atteints (outcomes).

Finalement, le troisième volet porte sur les résultats et retombées des projets d’infrastructure et des processus d’interaction entre la société et les GPI. Parmi les intérêts de recherche au cœur de ce volet, notons les différentes formes d’impacts sociaux, environnementaux et économiques que les projets d’infrastructure peuvent générer, la capacité des projets à créer de la valeur durable pour diverses parties prenantes, la conceptualisation des retombées sociales, économiques et environnementales des projets tout au long du cycle de vie.

AXE GOUVERNANCE DES GRANDS PROJETS D’INFRASTRUCTURE

CONCEVOIR UNE GOUVERNANCE DURABLE

 

Responsables :

> Maude Brunet (HEC Montréal)
> Nathalie Drouin (KHEOPS, École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal) (par intérim) 

Les travaux de cet axe portent sur la gouvernance des grands projets d’infrastructure (GPI) dans une perspective de durabilité : comment la gouvernance des GPI peut-elle intégrer des valeurs sociales et plus largement les principes de développement durable?

En matière de gouvernance, plusieurs obstacles empêchent le développement d’infrastructures durables, comme par exemple une vision politique à court terme due aux cycles électoraux, ou encore l’absence de lois, de normes et de codes appropriés. De plus, les gouvernements devant gérer des priorités concurrentes, la priorisation des projets peut faire passer la croissance économique rapide avant la protection de l’environnement et la protection sociale. La difficile conciliation du développement économique, environnemental et social dans un juste équilibre se trouve renforcée par le cloisonnement existant au sein des gouvernements, ainsi qu’entre les responsables des différentes étapes de l’élaboration des GPI. Favoriser la collaboration entre les entités et différentes parties prenantes sans stimuler la corruption n’est pas chose aisée, alors que les sommes d’argent en jeu dans l’élaboration des GPI sont si importantes.

Objectifs de l’axe de recherche

L’objectif principal de cet axe de recherche s’attache à considérer la conception d’une gouvernance durable des GPI.

De manière plus spécifique, cet axe de recherche repose sur deux sous-objectifs :
  • Proposer une compréhension multidisciplinaire de la gouvernance des GPI ;
  • Concevoir, développer et favoriser l’appropriation de modèles, processus, cadres formels et informels et autres pratiques pour soutenir la mise en oeuvre d’une gouvernance renouvelée des GPI.

 

Les activités de recherche structurées autour de deux volets

Les activités de recherche de cet axe se structurent autour de deux volets interreliés qui portent sur :

  • L’étude de la gouvernance des GPI dans une perspective multidisciplinaire ;
  • L’opérationnalisation d’une gouvernance des GPI durable et innovante.

Volet 1 : L’étude de la gouvernance des GPI dans une perspective multidisciplinaire

Ce premier volet s’intéresse à l’étude multidisciplinaire de la gouvernance des GPI concourant au principe de revalorisation proposé dans l’axe 1 de la programmation. Il permet de croiser différents regards disciplinaires et théoriques, afin de réfléchir à la gouvernance des GPI sous différents angles. Les travaux réalisés dans le cadre de ce volet permettront de considérer la gouvernance des GPI autant sous l’angle projet (gestion de projets, programmes, portefeuilles, gestion organisationnelle de projet), que sous celui de l’action publique (articulation de politiques, liens entre états, territoires, guerres de pouvoir) par exemple. Ces travaux permettront de mieux comprendre l’articulation des liens et des dynamiques à l’œuvre entre les acteurs du domaine à l’échelle du territoire, ou entre les différents paliers gouvernementaux. Ils permettront d’étudier le potentiel d’innovation en matière de processus décisionnels ou de gestion des partenariats et des relations entre les différentes parties prenantes. Ce volet s’attache également à ouvrir plus largement le champ d’étude de la gouvernance des GPI à différentes perspectives ou disciplines des sciences humaines et sociales, que ce soit par exemple en histoire, en droit, en géographie, en anthropologie, en santé publique ou en philosophie.  Ce faisant, il vise à produire des connaissances nouvelles dans le champ de la gouvernance des GPI, dans une perspective d’innovation durable.

 

Volet 2 : L’opérationnalisation d’une gouvernance des GPI durable et innovante

Ce second volet s’attache à la mise en oeuvre ou l’opérationnalisation d’une gouvernance renouvelée des GPI. Par le biais de méthodes de recherche participative, telles que la recherche-action ou la recherche partenariale, ce volet permet la conception, le développement de nouveaux modèles d’intégration, d’outils, de pratiques et de structures de gouvernance des GPI. Il facilite également l’appropriation de ces nouvelles modalités par les parties prenantes et acteurs clés du milieu. Les travaux menés dans ce volet portent notamment sur la  conception de modèles et cadres de référence qui visent à une gouvernance plus relationnelle ou participative des GPI. Ils permettent de réfléchir à la conception de modèles d’engagement citoyen et à leur intégration dans les processus décisionnels. Ce volet s’intéresse aussi aux manières dont les dirigeants procèdent et opérationnalisent la gouvernance des GPI et aux choix qu’ils effectuent tenant compte des valeurs institutionnelles, des structures et des processus organisationnels, des cadres formels et des outils de gestion. Les travaux menés proposeront des cadres d’analyse pour une gouvernance en réseau plus saine et durable. Ils se pencheront sur la question des attestations de conformité pour une gouvernance plus environnementale et sociale. Au final, les différents types d’approches utilisés dans ce volet permettront de mieux arrimer la gouvernance, les GPI et l’innovation requise pour mettre en oeuvre une gouvernance plus durable.