CIFU2018

Étudiante en gestion de projet à l’ESG UQAM, Jeanne Besner a récemment intégré l’équipe de KHEOPS à titre de coordonnatrice de projet. Dans les lignes qui suivent, elle nous fait part de ses impressions suite au Congrès International sur la Foresterie Urbaine, tenu à Vancouver, auquel elle a assisté.

En tant que diplômée de l’École d’urbanisme et d’architecture du paysage de l’Université de Montréal et étudiante en gestion de projet, je m’intéresse à la question de la préservation et de la valorisation des espaces verts urbains : comment les développer et comment les utiliser stratégiquement dans la planification des villes ?

J’ai obtenu une bourse de la fondation des Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) pour assister au Congrès International sur la Foresterie Urbaine qui s’est tenu du 30 septembre au 3 octobre 2018 à Vancouver, en Colombie-Britannique. Sous le thème La forêt urbaine – Une nature diversifiée, cet événement a réuni plus de 700 experts parmi lesquels se trouvaient des arboristes, planificateurs, ingénieurs forestiers ou encore des chercheurs.

Au terme de ma participation au Congrès, je retiens qu’il existe différents outils et stratégies de gestion de la forêt urbaine. Je retiens particulièrement les exemples des différentes villes à travers le Canada et le monde, telles que Vancouver (CAN) et Melbourne (AUS), qui ont implanté une vision « verte » au sein de leur administration et qui ont développé des politiques et des pratiques en conséquence.

De plus, je retiens que les forêts urbaines nécessitent le soutien d’acteurs issus de différents milieux pour assurer leur préservation et leur valorisation. Lors du Congrès, j’ai d’ailleurs observé la volonté de bon nombre de ces acteurs de discuter, en mode solution, des enjeux attachés à leur développement.

À la lumière de cet événement, je comprends que la gestion des forêts urbaines passe entre autres par la communication et la coopération entre les services gouvernementaux et municipaux, ainsi que par l’implication de la population et des partenaires académiques.

Bref, il m’apparaît pertinent de penser aux moyens de gestion et de mise en œuvre d’infrastructures vertes dans les villes selon leur envergure et leurs ressources respectives. Après tout, les infrastructures vertes pourraient-elles devenir un des principaux atouts des communautés urbaines ?